C'est bien beau d'avoir fait la jolie coeur à envoyer valser le monsieur de l'usine à boutons mais Dieu sait que m'être retrouvée à la porte de ma seule activité à manger, ça donne des fins de mois pas bien rond et nul autre choix alors que d'aller gratter le sou auprès des badauds du quartier en proposition de mes poésies à leur faire acheter. Attention messieurs dames je ne permettrez pas qu'on appelle ça de la mendicité, je n'en suis pas encore là et il va de soit que mon écriture à moi vaut son pesant d'or, alors disons que c'est de la charité pour les pauvres âmes en peine de la cité et que c'est bien moi qu'il faut remercier!