A la nuit tombée sortir le véhicule de son emplacement et aller trainer mon corps dans la cité en apaisement des derniers évènements à digérer, tâcher de maintenir les cris, déchirures, et brûlures qui voudraient sortir du fond de moi. Je ne pourrai supporter un deuxième coup porté en ces temps de nouveaux grands changements alors je demande le conseil à Monsieur R, brave compagnon que je prends grand soin de ne pas égarer à présent et qui du haut de son siège passager entame la conversation amicale qui ne finira, je le sens, qu'au petit matin.