Il faudrait qu’un gentil-tout-plein m’apporte la tenaille pour m’arracher les dents qui poussent comme du chienlit et un cutter pour découper les amygdales à feu et à sang. Nom de dieu ça coûte la sagesse aujourd’hui et ça paie pas les accompagnements aux ballades vertueuses dans le froid je vais finir par y aller avec les doigts, enfoncés au plus profond de la zone sinistrée arracher la douleur des deux côtés dépiauter la peau de son partenaire et qu’importe si le massacre s’éternise j’avais demandé à ce qu’on m’apporte mes outils ça n’a pas été fait. Il serait bon alors que vous reculiez de deux trois pas au moins et fermiez les yeux pour les moins courageux car il se peut que de mon sang nos visages à tous soient tâchés.