Jour de marche en pas longs rapides et agités vers la demeure où il fait toujours bon vivre c’est de la peur nom de dieu, au-dedans c’est de la peur ! La faute à l’homme-sans-visage qui me suit de très près bien trop près. Ce n’est pas une manière de faire ça monsieur il y a une distance à respecter la nuit n’aide pas j’en conviens mais chier ! Tu vas finir par me la faire monter la crise d’angoisse, tourne à la prochaine la rue halle elle est toute à toi pas de raison de continuer ton chemin sur ma trace alors pas de blagues disparaît mon gars avant que la ficelle casse, tu l’as trop tirée et bientôt le bruit des roulettes du sac-trop-lourd-à-porter sur les gerçures du trottoir mal goudronné me fera l’effet de petits coups trop bien placés et impossible alors de garder le contrôle. Tu ne le vois pas que j’accélère le pas, que c’est du souci que tu me causes ? Mon salaud encore une foulée et je me défends personne ne pourra me blâmer c’est toi qui à commencé et sur le rapport je ferai mention de légitimité alors si tu tiens à ta vie laisse moi ici, quoique ça pourrait me donner une vraie raison d’entamer ma première série de meurtres juste pour voir ce que ça fait. Il a disparu. Une prochaine fois peut-être, surement même…