L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

17 janvier 2011

17 Janvier : Jour d’épi


Journée commencée en tracas de cheveux mêlés pas beau à regarder dans ce cas il faut pourtant bien s’y coller devant la glace pour réparer ce qu’on peut et aller le perdre le peigne dans le qui-pousse-plus-tant-que-ça. Oh faut pas croire pas si dégoutée du joli minois de la fille qui se féminise de jours en jours non, c’est le regard qui réclame d’être éviter difficile d’échapper à la tentation d’aller y chercher des réponses, de celles que la mauvaise personnalité essaie de me cacher. Tu le sais que je n’aime pas ça les coups foireux à ta manière et que contre moi je ne peux pas me battre alors sois gentille arrête de me donner autant de fil à retordre. De plus j’en suis déjà au 11ième miroir brisé depuis le début d’année et on le sait toutes les deux que l’argent manquera bientôt pour le 12ième… C’est pas de ma faute si on nous l’a collé ce putain d’épi en façade, là où même les plus doués en mensonges peuvent difficilement faire croire qu’ils ne l’ont pas remarqué. Alors il va falloir de la bonne volonté des deux côtés et aussi m’outiller en rasoir et scalpel pour tenter l’impossible.