L’obscurité me pèse et les scléroses me montent suis désormais obligée de me rationner en attrape-mort les clopes se font précieuses et je ne sais pas combien de temps je vais encore m’infliger ça. Au-dedans de mon asile c’est de la puanteur d’avoir accumulé les jours à me retenir de vivre, à tenter en vain de garder pour moi les preuves de l’existence qui me souillent le vêtement et soudent à présent mes cuisses l’une à l’autre, ça et puis bien d’autres suppurations de mon corps en mal de reconnaissance nom de dieu il faut aller si loin dans la dépréciation pour me faire voir à la gueule du monde entier ?
L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour
L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...
Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.
Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.
21 février 2011
21 Février : Jour 3 : S’il le faut je me mangerai
L’obscurité me pèse et les scléroses me montent suis désormais obligée de me rationner en attrape-mort les clopes se font précieuses et je ne sais pas combien de temps je vais encore m’infliger ça. Au-dedans de mon asile c’est de la puanteur d’avoir accumulé les jours à me retenir de vivre, à tenter en vain de garder pour moi les preuves de l’existence qui me souillent le vêtement et soudent à présent mes cuisses l’une à l’autre, ça et puis bien d’autres suppurations de mon corps en mal de reconnaissance nom de dieu il faut aller si loin dans la dépréciation pour me faire voir à la gueule du monde entier ?