Couteau à enfoncer dans la chaire du premier venu pas de chance c’est toi mon petit pas choisi tu peux crier à tord et à travers sache que ça n’a jamais fait venir personne à l’aide crois en mon expérience alors épargne nous ça veux-tu, ça ne fait que résonner dans le vide des oreilles sourdes qui ne veulent pas t’entendre. Un deuxième coup de couteau à t’ouvrir l’abdomen de part en part pardon pour le manque de précaution mais c’est du défoulement dont j’ai besoin ça saigne par tous les bouts les yeux du mioche qui s’éteignent sans comprendre le pourquoi du comment c’est allé vite pourtant je n’en ai pas fini j’ai besoin d’en faire de la charpie à savoir rendre le rejeton méconnaissable lui lacérer et le corps et l’esprit enfoncer mes mains au-dedans et retirer tous ce que je peux m’approprier j’ai un vide à combler j’suis pas un benêt j’suis pas perdue j’suis pas paumée et je retire j’arrache j’extirpe je jette à la gueule du monde entier les bouts d’anciennement-vivant, au final ce n’est plus qu’une flaque à mes pieds du gamin qui lui était bien rempli aurais jamais cru qu’un si petit bonhomme pouvait s’éparpiller sur un aussi grand périmètre me suis pas vu faire ça comprends pas comment j’en suis arrivée là. Qu’est ce que j’ai fais…qu’est ce que j’ai fais…je pleure oh oui je pleure.