L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

27 février 2011

26 Février : Jour de vadrouille nocturne


Soirée passée à collecter les morceaux de bois morts suffisamment aiguisés, rapport à mes expériences à poursuivre, aux pointes bien acérées dans la forêt où mon attention a été détournée par la créature-sans-nom un truc dégueulasse sale franchement répugnant qui te retourne le bide à gerber tripes et boyaux toi mon salaud je veux trifouiller ton dedans aller patouiller dans tes déchets et voir de quoi ton organisme est fait. J’ai tâté du sprint à m’enfoncer dans la futé de chênes à saliver mes peurs de gosse d’un pays trop sombre et de bruits suspects d’animaux prêts à m’éventrer, à me planter dans l’œil les branches aigües que j’aurais dû moissonner oh ça oui j’ai tâté du compromis et tout ça pour quoi ? Arracher plumes ou poils de ton épais duvet quand j’étais à seulement deux trois doigts de t’avoir pour moi.