Ce jour, je voudrais avoir du bien un peu au dedans de moi, du tout chaud comme quand ma maman apportait la bouillotte les soirs de gros hivers. Quand le petit être et ses extrémités gelées arrivaient pas à tenir la route comme on doit la tenir quand on fait partie de la bonne catégorie, de ceux qui assurent et qu’on n’a pas peur de laisser tout seul le soir quand il faut aller faire des extras pour des fins de mois plus appréciables. Avec la chaleur à porté de pied, arrivais à m’accrocher et à pas pleurer. Finissais toujours toute seule le soir, pour mon bien maman disait. Au soir du premier jour du mois de juin, pas de maman et pas de bouillotte, la nuit va être foutrement longue…