J’accompagne l’homme-bien-plus-que-trop-chargé aux abords de la ville pour passer la tête du côté des choses-à-faire-changer, respirer ça fait du bien c’est du soulagement dont il a besoin, ses obligations d’homme-papa d’adultes-enfants bien trop grands lui pèsent faut dire c’est pas évident de revêtir cette peau là et il est bien gentil mon homme-bien-plus-que-trop-chargé mais je ne suis pas la mieux placée pour lui donner la leçon, lui ouvrir les yeux sur l’existence laissée de côté, à moitié vécue faute de temps à s’accorder personnellement. Alors le moins que je puisse faire c’est lui frayer le chemin jusqu’aux bordures de la cité où je lui tiens les cheveux pendant qu’il vomit tripes et liberté en espérant qu’un jour il réalise et lève un peu le pied quant aux fardeaux à porter histoire de vivre sa vie tant méritée.