Au jour du premier mardi du mois de mai il faut toujours tendre la main à celui qui en à le plus besoin maman disait, que ça assurerai un bel été à venir et que sans un bel été on ne pouvait pas passer l’hiver suivant sans désagréments. Un paquet d’années maintenant que j’entretiens la légende avec soin sans jamais en voir les aboutissants alors aujourd’hui je tends la main encore une fois pour aider le-vieux-sans-sous à se relever afin que je puisse faire de lui ma nouvelle victime à étudier, un de plus à ajouter à ma courte-liste-pour-le-moment-il-faut-bien-le-dire. C’est un jour à récrire les coutumes à suivre et désormais le premier mardi de mai sera à célébrer serviettes et éponges humides au poing histoire de ne pas laisser trop de traces et décevoir maman à qui je n’obéis décemment plus.