A la soirée j’attache solidement les chevilles aux poignets pour les quelques pas qu’il me reste encore à parcourir c’est que de la force dans le bas du corps j’en manque alors aller puiser la fin des batteries au niveau des bras en tirant les membres-presque-morts pour les faire avancer c’est tout ce qu’il me reste d’espoir si je veux atteindre mon lit autrement que sur les rotules. Et encore, on sait bien que rien n’est jamais sur…