Ce jour la peinture indélébile sur le bout des doigts, que même la brosse métallique n’a pu faire disparaître, à présent du sang mélangé aux couleurs vives des revendications d’un territoire à marquer cause d’usure des derniers pas laissés dans ma vieille contré. Alors c’est comme ça que ça se passe, tout finit par s’oublier ? Je sais respecter la terre qui m’a fait pousser alors estimons nous tous heureux que j’y sois allée à coup de bombes de peinture sans donner dans les trop grasses injures, ça je le réserve pour ma cité résidentielle où rien ne m’intimide si ce n’est accepter qu’il ne me sera jamais possible d’apprivoiser l’espace, les contours et bordures d’un lieu qui ne m’à pas vu commettre mes premières bavures... Après tout rien n’est permanent si on fait abstraction du sang collé sur les extrémités.