Au soir les premiers coups de feu résonnent dans mon quartier, je sursaute à chaque nouvelle détonation, oh ça oui j’ai au-dedans un tas de merde à balancer du trop affectif qui m’empêche de n’avoir peur de rien. On dit la peur c’est pour ceux qui ont encore quelque chose à perdre. Bordel les poches sont vides et même trouées alors c’est pas demander le beurre et son argent que de réclamer la paix nom de Dieu pour les bons points qui vont avec les mauvais, pourquoi faut-il toujours que justice soit faible ? Demain au levé aucun doute sur le fait que les coups de feu auront gagné l’ensemble de la cité et nul ne saura quand la guerre cessera.