L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

25 mai 2011

24 Mai : Jour où je remballe la préparation


De la géométrie à coup d’équerre et de polygones-limés-sur-les-côtés, oh ça oui va falloir s’asseoir en rang d’oignon à se coller les escarres au fion. Un jour à jeter l’éponge trop trempée de petits bouts d’espoir à faire perdurer. Nom de Dieu pas idée d’aller s’enticher de pareilles habitudes à me courber le dos pour plaire aux moins beaux à savoir moi et mes milles voix au-dedans qui me crient à tord et à travers quelle mauvaise femme je fais. Pas le droit malgré tout de m’y arrêter trop longtemps, la route est longue et sur mon chemin j’ai quelques minutes de bonheur en plaisir prolongé à offrir à monsieur-mon-soutient qui aujourd’hui a besoin du mien. Toi mon bonhomme de courtoisie tu verras qu’aujourd’hui il n’y aura rien à redire quant à l’attention bien méritée que je veux te porter, promis que cette journée particulière je vais la marquer d’une pierre blanche et laisser de côté ma soupe à la grimace pour te donner un bout de bonheur à partager. Seulement au soir il se trouve que le plan n’a pas fonctionné, que le bonhomme ne s’est pas pointé malgré la surprise qui l’attendait alors tant pis pour le cadeau que je vais brûler et le mauvais coton auquel je ne peux dès lors pas échapper. Que diriez-vous de deux trois dizaines de cigarettes pour la soirée histoire d’en profiter pour mettre un neuvième coup de pelle dans la terre ? A vrai dire c’est que le trou n’avance pas si vite que ça…