L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

31 août 2011

31 Août : Jour de solitude


Et un tchek du poignet à monsieur-le-vide qui a décidé de ne pas me lâcher d'une semelle malgré les paquets de journées passées à prier. Ce jour je prends la décision d'accepter la situation, une fois complètement vide que peut-il bien rester de plus à m'arracher si ce n'est quelques ulcères au fin fond des tripes, alors va pour faire de toi mon nouveau grand copain puisqu'en ces huit derniers mois aucun moyen de me débarrasser de toi…qui sait si ce ne serait pas la chose la plus intelligente que j'ai faite depuis mon premier nouveau grand changement?

30 Août : Jour de desinhibition


Ce jour faire couler à flot sur les plaies pas encore cicatrisées les liquides achetés au marché noir histoire de ne pas laisser pourrir la chaire qui demande la charité quant à l'attention à lui accorder. Au bout-du-bout des pansements à scotcher, descendre chaque fond de bouteille, on ne sait jamais pour peu que je puisse me soigner l'esprit par la même occasion.

29 août 2011

29 Août : Jour de désintérêt


Fin de l'ouragan, essai peu concluant et merde va pour une dizaine de somnifères à m'envoyer les yeux fermés on verra bien au réveil si le corps et l'esprit s'en portent mieux. On peut toujours rêver…

28 août 2011

28 Août : Jour 7: Avant l'heure c'est pas l'heure, après l'heure c'est plus l'heure.


Tu sais bien ma-demoiselle-mon-double-de-moi que la seule raison qui me force à t'écouter c'est le corps en peine qui me réclame la-paix-nom-de-dieu, et tant que je suis adossée au pied d'une croix à laquelle je ne crois pas tu peux te payer ma tête et me faire la leçon en-veux-tu-en-voilà je sais qu'au jour du grand retour je ne te laisserai plus une place où t'installer et surement pas même dans mes souliers.

27 Août : Jour 6: Retour à l'envoyeur


Cette nuit retirer les clous de la même manière qu'ils sont entrés, à la force de mes muscles cela dit moins flétris par le temps et le sang-absent alors il va falloir en passer par plusieurs essais à me déchirer les sens c'est qu'à y regarder de plus près tout ça m'a l'air soudé, et merde…on peut dire que je fais corps avec le Saint-esprit et en toute honnêteté ça n'a jamais été le but escompté. 

26 Août : Jour 5: T'es pas sérieux?


Chier c'est de la frustration bien au fond que tu me fais goûter mon con et tu voudrais que je fasse don d'un bout de personnalité en restant si haut bien accrochée, pas la peine de couper les cheveux en quatre je vais y descendre de mon perchoir et ça sans satisfaction aucune d'un quelconque regard à m'attribuer, cependant quand la guérison frappera à ma porte et me fera à nouveau maître de tous mes membres c'est moi qui viendrai frapper à la tienne et sache que tu prendras pour tout ceux qui n'ont pas daigné m'aider à savoir un bout de petit monde bien trempé.

25 Août : Jour 4: Peut être un peu quand même...


Ce jour songer à arrêter là mes conneries, à stopper tout net la grande supercherie qua j'ai monté de toute pièce à bien y réfléchir ce n'est peut-être pas de la sincérité s'ouvrir à la gueule du monde entier, donner tord aux gens-de-raison, et mastiquer jusqu'à plus goût les bonnes vieilles manières que j'ai décidément dû oublier après tant d'années.

25 août 2011

24 Août : Jour 3: C'est pas du bluff!


Ah la saloperie, chienne de coutume à pas respecter! Messieurs daaaames… C'est pas la mer à boire, juste un coup d'oeil à jeter, le regard à ne pas baisser et promis que ce sera aussitôt dit aussitôt fait. N'allez quand même pas croire que c'est du petit plaisir qui me pousse d'être en si mauvaise posture à attendre indéfiniment le clin d'oeil, alors c'est quand vous voulez… Disons que j'ai pas toute la vie…

24 août 2011

23 Août : Jour 2: Sur la route du moi


Pas croyable encore aucune âme errante ce jour sur la place publique, que peut-il bien se tramer aux abords de la cité pour qu'un lieu pourtant si fréquenté ne sois plus habité. Chier, le sang ne fera plus son effet, à présent c'est croute autour des plaies que je m'empresse alors tant bien que mal d'arracher pour que le spectacle continu.

22 Août : Jour 1: croix de bois croix de fer si je mens…


Au lever du soleil attendre les premiers badauds qui ne me bouderont pas j'ai confiance, la confiance c'est la clé et il ne faut surtout pas la perdre on dit alors je crois aux grâces qu'on voudra bien m'accorder quand on me verra plantée mains et pieds ensanglantés.

21 août 2011

21 Août : Jour de quinte flush


Arrivée au carrefour du choix à prendre, de celui qui ne fait jamais plaisir, c'est à dire te confronter au dilemme que tu évites depuis une éternité il te semble, à savoir si tu préfères le pire ou le plus mauvais. Bon Dieu l'impression d'avoir fait du sur place et d'avoir devant moi une saloperie de boucle a l'infinie, est-ce trop demander que de vouloir la paix et la satisfaction d'avoir pour moi rien que pour moi un petit bout de quelque chose qui ne me glissera pas des doigts? Ai eu ma dose pour l'année et aimerais tant passer le cap du qui-ne-regardera-plus-en-arrière, pas la mer a boire que prier pour le laisser-passer, le tranquille-pour-un-temps, le foutez-moi-le-camp… Suis, ce me semble, embourber sans possibilités de moi même me dépêtrer, alors dites moi donc vous messieurs dames de bonnes fréquentation, comment peut-on à l'ère des libertés peu recommandées faire son deuil d'un évènement pas encore terminé?

L'anneau va se passer, la main ne sera plus maitre d'un quelconque destin et pitié je demande le salut pour tous les pêchés à venir qui seront bien pire dans leur devenir que ces quelques uns au lointain qui m'ont pourtant paru si tordus les jours de mauvaises grâces où comme toujours on s'imagine le fond du trou qui chatouille la plante de la personnalité. Comment aurais-je pu savoir que de cicatrices à m'infliger je n'en étais encore qu'aux prémices de la putréfaction des membres qui m'attendais. En ce jour de chienne de vie je ferme les yeux et espère avoir encore assez d'œillères dans mes tiroirs pour m'épargner la vision radicale que mon propre reflet va me renvoyer lorsque je regarderai de trop près le métal de la pureté qui décidément n'a que de mauvaises pensés á me renvoyer.  

Ne me dites pas que quand il faut il faut, c'est trop de mauvais rêves en suspend et comment je m'y prends moi indécise jusqu'au sang? Hein? comment je m'y prends moi modèle d'instabilité  pour me décider à lâcher prise et donner dans la normalité quand ce qui me semble le plus saint m'est interdit? Et comment je m'y prends moi quand toutes les meilleures années m'ont déjà été données? Quand tout essayer n'a pas été assez et que même les coups les plus tordus j'y ai pensé sans jamais avoir le cran de m'y confronter? On dit suis une fille de mauvais sang depuis mon premier grand changement et pour ma défense pas le moindre battement de cils à distribuer signe d'animosité, d'envies de faire dans la découpe du premier passant... On dit c'est plus du respect pour moi et même les gosses du quartier ont décidé de cesser les hostilités en pierres à m'écorcher... Que suis-je donc devenu pour que même un don de moi ne soit plus considéré comme un signe d'amour à distribuer?

Suis décidée à tout faire pour au moins être considérée, peu importe si au fond c'est pour de la dépréciation, veux pas retourner dans la boite-à-secret, le trou-à-oubli. Accord donné pour être le sous fifre de la cité s'il faut en passer par les vengeances à supporter, la peur à ne plus infliger, veux juste être, simplement exister...n'est ce pas, au regard de toutes les dernières merdes de cette année à m'écraser, la seule chose que j'ai jamais souhaité? Avoir la place qu'on voudra bien m'accorder qu'importe le prix à payer, seulement un espace, bout d'endroit d'une reconnaissance à installer auprès des êtres que je repousse tant en sachant bien au dedans que mon plus grand espoir n'à toujours été que bras dans lesquels me retrouver.

A la nuit tombée je guète les alentours, l'orage a fait fuir tous les badauds au chaud, la place publique est déserte et alors pas de meilleurs moyens pour leur montrer à tous que je veux être estimée. Chier! Pas besoin d'être diplômé pour comprendre que suis comme qui dirait: paumée. Alors je fixe le premier poignet à l'aide du clou rouillé (tout ce que j'ai pu trouver), puis le deuxième et pour finir les deux chevilles à envoyer d'un coup d'un seul contre la pointe sortante du pied de la croix en bien mauvais état. A présent je supplie le Très-haut pour sa miséricorde, je ne demande pas la charité mais si seulement on pouvait me cracher, me taillader, ou encore boukkaker… Mon corps est votre et je donne l'exemple par ce premier coup porté, nul besoin de m'épargner si moi-même je me fais saigner... Soyez cléments je ne demande qu'à ne pas être abandonnée...

20 août 2011

20 Août : Jour d'intrusion déplacée


Jour en questionnement sur la place à prendre ou à laisser, au final tout est une question d'intrusion, vais devoir faire un tri dans les pensées en surnombre dans la boite crânienne ces temps-ci, c'est que Monsieur-le-vide à fait son grand retour aujourd'hui une paie qu'il n'avait pas pointé le bout de son nez alors aux grands maux les grands moyens, pour sur que ce n'est pas du bon présage et que tout ça n'est pas à mon avantage mais que voulez-vous quand l'heure à sonnée pas moyen de se défiler alors deux trois dizaines de cigarettes pour la soirée j'en profite pour mettre le vingtième coup de pelle dans la terre et espère par la même occasion que la solution viendra à moi sans que j'en perde la raison.

19 août 2011

19 Août : Jour de salade entre les dents


Ce jour aller ramasser les branchages que le Tout-Puissant à balancer sur ma propriété durant la nuit en guise de représailles pour la dernière tripoté de victimes en date. Tu le sais ça ma fille que de répits tu n'en auras que lorsque que toute cette merde sera finie, on te l'a assez dit que ce chemin ce n'était pas le bon pour toi, alors pas la peine de demander à ce qu'on m'apporte des gants pour éviter les échardes, ce sera oeil pour oeil dent pour dent et on sait tous très bien qui ressortira vainqueur de ce petit jeu. Après tout c'est bien seule que je me suis jeter dans la fosse aux lions et si j'ai bon souvenir on ne m'a jamais mentit quant au fait que je n'en ressortirai évidemment pas indemne alors merde…

18 août 2011

18 Août : Jour de poésie


Aujourd'hui je voudrais pouvoir lui dire au jeune-prodige-inconnu de la cité qu'il ne faut pas hésiter à balancer sa poésie et ses mots tordus  à d'autres que moi, que ça lui ferait du bien au-dedans de son être en mal d’amour, que même les plus intelligents, ceux qui énervent avec leur quasi-permanente chance pourrait envier, que pour une fois ce serait bien lui la vedette de la soirée dont tout le monde voudra se rappeler comme la meilleure de sa vie.

17 Août : Jour de préssentiment


Parce qu'elle s'est levée ce matin, parce qu'elle n'a crié sur personne encore, parce qu'elle n'a pas eu à ouvrir les volets qu'elle n'avait pas fermé hier, parce que ses draps sont moins sales qu'il ne l'étaient et surtout parce qu'elle n'avait pas pensé que ça pouvait arriver dans l'instant, la-femme-au-pantalon-trop-large que je suis vous annonce un nouveau grand changement au tournant. Va savoir si ce sera pour du tout bon, même elle ne peut le promettre...

16 Août : Jour de trop d'abus


Au réveil ouvrir les yeux et avoir la désagréable impression que l'alcool ne fait plus effet et que le vieil-homme-à-la-peau-détendue à mes côtés est finalement bien plus vieux qu'il ne l'était à la nuit tombée. Tenter de me défaire du lit bien trop bordé sans le réveiller et de libérer mes membres encore prisonniers du corps gras qu'il est… Pas question d'avoir à assumer le face à face et tant pis s'il faut y laisser un bras…

15 Août : Jour de verdure coulée


Au premier pas de la journée relever mes chaussettes au plus haut afin de couvrir mes mollets en prévention des futurs griffures qu'on pourrait m'infliger là où je vais en ce lundi jour de ronces à éviter.

14 Août : Jour de légos


Dimanche jour du seigneur où les fidèles marchent en rang d'oignon vers le lieu de culte pour balancer leurs prières en-veux-tu-en-voilà d'un monde meilleur et de petits espoirs de moins de difficultés à construire le bonheur pour leur chérubins bien plus fainéants que nous ne l'étions à l'époque. On vie une nouvelle ère de chieurs nés, je vous le dis.


13 Août : Jour de défoulement nocturne


A la nuit tombée sortir le véhicule de son emplacement et aller trainer mon corps dans la cité en apaisement des derniers évènements à digérer, tâcher de maintenir les cris, déchirures, et brûlures qui voudraient sortir du fond de moi. Je ne pourrai supporter un deuxième coup porté en ces temps de nouveaux grands changements alors je demande le conseil à Monsieur R, brave compagnon que je prends grand soin de ne pas égarer à présent et qui du haut de son siège passager entame la conversation amicale qui ne finira, je le sens, qu'au petit matin.

12 Août : Jour de dernière reconnaissance


Au coucher du soleil je récupère la longue correspondance à laquelle je tenais tant dans le passé, j'allume le briquet et met feu aux restes de ce qui a été un amour vrai on dit, un amour foutrement bien partit on dit, un amour… vrai on m'a dit… les doigts brûlent légèrement pour qu'il n'en reste absolument rien c'est mieux comme ça et pour une fois c'est moi qui le dis. Un véritable deuil à faire d'un bout de personne qui ne fait plus partit de moi et que je dois laisser s'en aller en paix. 

14 août 2011

11 Août : Jour de mauvaise nouvelle


Au réveil on m'apprend la dernière nouvelle de la cité à savoir que le jeune prince nous à quitté, celui sur lequel tous les espoirs reposaient et en ce jour nous sommes tous bien mal en point de réaliser que désormais les restes en bout d'humanité sont bien plus fades et légers que ce qu'il nous faudrait pour nous construire une nouvelle parcelle de sanctuaire où nous rassembler.

10 Août : Jour de famille à restaurer

Ce jour dissimuler tous les instruments coupants au fin fond des tiroirs  de mon chez moi bien à moi pour la grande visite du père et de la mère qui approche et qui ne me laisse décidément que peur et angoisse au-dedans d'être découverte quant à mes desseins parfois sanglants, c'est que je ne sais pas si je resterai la fille-bien-aimé dans l'hypothèse où ma propre chaire en venait à tomber sur ma collection de membres et corps délabrés.

09 Août : Jour de camouflage


Ce jour faire la tentative de la nouvelle expérience qui me trotte au-dedans depuis une poignée de jours bien tassés à savoir utiliser la peinture intérieure de ma dernière victime, allez lui fouiller au plus profond pour en ressortir la touche de couleur inédite celle que je pourrai sans hésiter m'étaler sur le visage pour qui sait, peut-être passer inaperçue ces prochains jours durant lesquels j'ai décidé de me mettre au vert.

08 Août : Jour de grand chlem


Au regard de la journée presque écoulée, le sourire qui grimpe de par les entrailles et se faufile jusqu'au sommet de la personnalité d'avoir tellement donné en bonnes émotions et partage de grands sentiments. Merci Monsieur-le-bonheur de me faire le plaisir de me revenir. Au soir comprendre que mon associé du jour sait cacher son jeu et que derrière la grande victoire qu'il m'a accordé il ne se cache pas moins qu'un prêté pour un rendu alors va savoir quand je me verrai obligée de me retirer ce sourire qui m'a tant fait rêver.

07 Août : Jour de repos peu mérité


Jour de douleurs à me détacher du pied, c'est que ça fait un mal de chien et il y aurait matière à ruminer pour qui voudrait s'en plaindre alors je me donne le droit au repos peu mérité, bah oui "peu mérité" faut pas déconner voire même songer à ne pas trop pousser et accepter le fait que certains marchent le pied bien plus lesté…

06 Août : Jour d'aide en bonne et due forme


Oh ça oui j'y ai droit au coup de main, qu'on ne vienne pas me le retirer il me semble si les comptes font les bons amis que j'ai assez cotisé, pas question de faire de moi le dindon de la farce je me battrai becs et ongles même si on sait tous ici bas que la vie est une putain...

05 Août : Jour de grand bouillon


A la veille du grand départ on trempe son cul dans l'eau on dit, c'est comme ça qu'on s'assure une bonne hygiène pour l'année à venir et pour ma part j'ai, de ce côté, un tas de saloperie à nettoyer et une grande envie de m'immuniser contre les futurs giclées d'entrailles que j'espère bien plus imposante à mon retour.

11 août 2011

04 Août : Jour de dispute


Et bim! Prends ça qu'il me dit le bougre, bien trop longtemps qu'on ne t'as pas remise à ta place et sache que tes simagrées de femme-nouvelle-plaie-des-hommes-de-la-cité sont bien loin de m'effrayer. Bordel de merde, j'en suis bouche bée de ne pas savoir quoi répliquer au jeune homme bien mal poli qui à décidé aujourd'hui de faire de moi de la charpie… Cependant en clôture de discussion une phrase bien placée dont je garde le secret et c'est gagné pour milles excuses accumulées de par plusieurs biais que je n'accepte évidemment pas dans l'instant… Garder le pouvoir au bout du bout des comptes, c'est de ça dont-il s'agit.

03 Août : Jour de réputation à retrouver


On dit la réputation c'est du blabla, qu'on ne juge pas un homme sur ses dires mais sur ses actes… Aujourd'hui pour moi la possibilité de prouver enfin que je ne suis pas rien, chier on m'a trop jugé et juré messieurs dames les badauds en mal de sensations fortes que ce jour sera celui de votre été qui restera à jamais gravé comme celui où la-femme-au-pantalon-trop-large vous a tout simplement étonnée.

02 Août : Jour de reprise de l'activité intellectuelle


Aujourd'hui reposer le corps en souffrance d'en avoir trop fait et donner par la même l'occasion au cerveau de se remettre en marche, faut pas m'en vouloir, pas ma faute si l'opportunité je n'ai pas pu la saisir auparavant, alors pour me remettre en selle ce sera quatre, cinq pages de réflexions psychologiques à étaler sur le papier, ni plus ni moins…

01 Août : Jour de fin de périple


Ce jour déclarer forfait et passer le relai aux plus aguerris, de ceux qui savent faire corps avec le dehors, pour moi merci bien j'en ai fini avec ces conneries Dieu merci et cela même si j'en ai tiré quelques plaisirs malsains je n'y reviendrai pas avant au moins…demain. Ben oui la montagne ça vous gagne! Oh yeah!

10 août 2011

31 Juillet : Jour de recoin sombre


A la nuit tombée chercher un recoin sombre et sur pour le sommeil mérité d'une journée qui m'a coupée les pieds de gros efforts à endurer. Pas la motivation de retirer les chaussures et de soigner les blessures, ça ce sera pour un jour prochain, alors en attendant c'est pieds amochés dans chaussures mouillées et interdiction d'y penser.

30 Juillet : Jour de retrouvailles émouvantes


Nom de Dieu les larmes aux yeux en ce jour de réappréciation des êtres perdus, mon monsieur R à moi, tu m'es revenu et on peut dire que tu en as fait de la route sur tes petites pattes à demi nues. Plus rien besoin de me prouver je le vois bien que tu sais te prendre en main faut pas m'en vouloir pour les actes passés pas ma faute si le bon esprit n'a pas toujours été au rendez vous alors merci merci mon monsieur R à moi de me revenir et d'accepter ce jour de remonter sur mon épaule pour qui sait, peut-être un bout d'éternité à entamer.

07 août 2011

29 Juillet : Jour de découragement


Chier! Juré que c'était pas sur les papiers qu'on m'a fait signer qu'il allait falloir se dépasser comme une cinglée et pas moyen de faire marche arrière, même pas la possibilité d'aller m'appuyer sur monsieur mon soutient, nom de dieu un jour à faire pleurer dans les habitations de fortune et tant pis pour la dose de tendresse dont j'aurais bien besoin, c'est entre moi et moi seule alors cinq six dizaines de cigarettes pour la soirée histoire de mettre le dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième coup de pelle dans la terre et qui sait si la chance me revient peut-être viendra-t-on me sauver grâce au poumon que je vais me perforer.

28 Juillet : Jour de départ vers l'inconnu


La nuit à passer au dessus de la-femme-au-ronflement-permanent, toi ma fille tu aurais bien mieux fait de choisir un autre wagon je pars aujourd'hui pour mon séjour à apprécier et j'aime autant te dire que je souhaite que ma nuit soit longue et paisible c'est pourquoi tu ne m'en voudras pas pour les premiers coups de lames donnés juste sous ton nez ainsi que pour le coussin appuyer sur ton visage, comprends bien que je dois faire ça dans le plus grand des silences bah oui c'est que je n'ai pas la motivation en ce jour de grand départ pour aller offrir des nouveaux moignons à nos deux autres compagnons...

27 Juillet : Jour de rendez-vous par dessus la jambe


Ce jour le devoir de réhabiliter les battements de cils à savoir plus franchement: ne pas hésiter à ramener le premier inconnu dans mon chez moi bien à moi du moment qu'il sache dérouiller mon circuit interne, messieurs dames je ne fais ni dans le refus ni dans la régurgitation, le message est passé et sachez que de positions à adopter je suis toujours le mouvement énoncé. J'irai bien jusqu'à dire que les places sont comptées et que quiconque intéressé ferai bien de se hâter mais le mensonge aujourd'hui ne fait pas parti de mes priorités et j'annonce dans le foulée que de la place il y en aura jusqu'à ce que tout le monde soit passé sur moi. Alors qui veut jouer?

26 Juillet : Jour de paludisme


Au repas d'avant coucher le beau peuple de convié, ça mes chers invités je vous avez pourtant prévenu que ce qui est à moi est à vous et aucun n'a su tirer profit de mes quelques sous à distribuer…sans ça comment ferais-je alors pour me construire ma toute nouvelle réputation de femme-au-coeu-sur-la-main? Je ne donne décidément jamais suffisamment et alors comment assurer le-grand-spectacle-des-objets-brisés que je m'apprête, de fait, à balancer?

25 Juillet : Jour de contes magique et de magie à la con


Au matin le petit être à réveiller à coup de rosé fraiche déposée sur ses paupières, aujourd'hui on m'a confié l'enfant-tant-mérité et je ne sais si je saurai le rendre comme on me l'a donné alors deux trois dizaines de cigarettes avant la pause déjeuner histoire de mettre le seizième coup de pelle dans la terre, c'est que si je ne rempli pas ma mission j'aurai au moins de quoi me cacher jusqu'aux genoux.

24 Juillet : Jour de défaillance


Ce jour prendre conscience des défauts de fabrication des uns et des autres; l'homme-ou-la-femme-au-corps-coupé-en-deux, jamais vu pareil désaccord entre le haut et le bas… et toi petite-fille-à-la-peau-sombre qui le regarde passer à la fenêtre du dessus et qui prie le Dieu du soleil pour sa miséricorde… Pas besoin de faire dans la pitié on sait tous ici-bas qu'il fait et fera toujours ce qui lui plait et pas d'appel possible a quémander sur la décision scellée. Il serait bon un jour qu'on arrive à se rentrer dans le crâne les règles du jeu que Monsieur-le-bon-Dieu à poser sur la table en même temps que sa main chanceuse. Une chose est certaine sur ce point on ne nous à pas mentit alors il est temps d'en faire notre parti.

23 Juillet : Jour de cadeau empoisonné


Au réveil livrer le paquet à la bonne adresse sans oublier le petit mot qui accompagne. Ca mon con on va bien rire quand tu l'ouvriras et ce sera bien mérité pour toutes les dernières merdes que tu as fait passer par dessus mon muret, c'est la guerre des déchets ménagers que tu as déclaré et pour rien au monde je ne serai forfait.