L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

06 juin 2011

06 Juin : Jour du dernier repas du condamné


Le moyen de barrer la route aux pensées par pitié, tous les procédés sont acceptés et ça même si je dois en pâtir d’une manière ou d’une autre, allez y à coups de scalpel et instruments inhabituels s’il le faut. L’entre deux me plaisait bien y’avait pas à assumer le définitif salement hâtif, et les coups de pieds arrêtés suffisait de s’en accommoder ! Chier ! J’avais rien demandé moi, j’étais pas là pour ça, et le jour du grand départ l’était pas planifier à vouloir m’en couper les doigts de pieds histoire de reculer pour moins bien sauter... Alors au soir je supplie et promets la récompense au premier qui saura me défaire du trop-plein-de-merde-au-dedans qui me coule dans les veines et me donne l’envie incertaine d’attraper corde et papier pour abandonner avant l’heure de vérité. Je vous le dis, pour une poignée de minutes de répit, suis prête à vendre mes restes en bouts d’âme à donner au plus offrant Nom de Dieu permettant moi encore rien qu’une fois cette faiblesse là. Pitié ! Et si la chance ne me sourit pas, éloignez vous, partez en direction opposée car je jure qu’alors je ne sais réellement pas de quoi demain sera fait.