L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

14 septembre 2011

14 Septembre: Jour de remise en question justifiée


Jour de trop de chevaux dans l'écurie et de pas assez de bon lancés de dés pour les faire sortir alors attendre sagement que ce soit à mon tour de jouer et qui sait au fond si ce n'est pas moi qui ai toujours eu un travail à faire de ce côté là, qui me dit que le mal qui ronge notre cité ce n'est pas moi qui lui ai infligé? Jour d’œillères à me retirer suis pour sur la nouvelle plaie des habitants de la cité et dois cesser de vouloir les protéger quand un soir de goutte d'eau trop acides je me rends compte que la seule qui est jamais été à éventrer je la vois chaque matin dans mon reflet. Je demande le grand pardon auprès de ces messieurs-vide-bonheur-et-soutien pour leurs mains tendues que je ne sais que ronger et empoisonner. Comment comprendre qu'on reste à moi tout collé quand je ne sais offrir que complications et désolations, suis dans l'incapacité d'interpréter ce qui m'est expliqué mais doit sans plus tarder décider quoi faire de tout ce que j'ai gâché. Je n'étonnerai personne en ajoutant: deux trois dizaines de paquets de cigarettes pour la soirée histoire de mettre le vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, vingt-cinq…quarante-sept et quarante-huitième coup de pelle dans la terre. J'espère bien y passer toute la nuit et estimer le trou assez profond au petit jour pour m'y dissoudre et y gagner le droit de ne jamais avoir eu à savoir si j'étais la-demoiselle-qui-en-a-bien-trop-fait ou la-mauvaise-sans-qui-aucun-héros-ne-pourrait-exister.