L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

19 avril 2011

15 Avril : Jour où je tombe le masque


Oyé oyé riverains affamés cette fois j’ai fais dans le tourisme engagé, les jours de grandes habitudes suis plutôt du genre à rouvrir mes cicatrices, à me frotter au sang contre les murs des ruelles trop sombres, de-celles-qui-sentent-le-rance et que tout vivants porteur d’un esprit sans heurt esquiverai par intérêt. Mais c’est un jour inédit –c’est pas souvent youpi- alors les pieds dans la flaque d’eau infinie, le coup d’œil par rétines interposées, et un pied devant l’autre pendue aux bras de monsieur le bonheur qui me balance son refrain en-veux-tu-en-voilà. Oyé oyé messieurs dames sachez en profiter demain au levé ré-enfilerai ma tenue des jours crasseux, c’était pas aguicher pour moins donner, non, mais faut pas déconner j’ai une réputation à tenir.