L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

19 avril 2011

17 Avril : Jour où j’oublie la muselière


Un jour à donner de la franchise, de celle qu’on regrette presque d’avoir libérée à la réflexion. Encore toi mon salaud et ta représentation du « moi », un coup à me retenir de laisser aller la mécanique interne à toutes les dépréciations possibles. Aujourd’hui je peux en faire trop, bien plus qu’il ne faut, la permission est accordée c’est mon jour de chance ! Oh ça oui parfois l’avis-fait-le-moine, le vocabulaire pas-propre-sur-lui s’en réfère au corps qui le profère, alors OUI ! Donnez de la voix, lapidez la mauvaise langue que je suis, j’offre pour les quelques secondes à venir la permission de recracher par rebonds légitimes les saloperies que j’envoie en flux continu… Après tout je ne mérite moi-même guère plus que l’image que je renvoie.