L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

14 février 2011

14 Février : Jour de Saint-Valentin nananin machin-mon-cul


Trajet en mots doux à balancer dans le creux de l’oreille pas toujours propre -ça au moins c’est dit- alors je m’y affère il le faut bien c’est pour gagner le sou mais sans trop torcher l’affaire c’est que ce n’est pas un jour ordinaire on a fait de moi un ange sans se renseigner au préalable de ma disponibilité mentale, ça oui j’aurais  pu déraper mais j’ai promis dernièrement de me tenir à carreau contre quoi je serais restée collée pied au parquet. Non mais oh! Pas parce que tu n’es pas accompagnée mauvaise-fille qu’il faut aller gâcher la fête et ne viens donc pas trop te plaindre si je ne me trompe pas tu l’as eu ton clin d’œil de la journée, pas celui que tu attendais certes mais tu ne vas pas cracher-dans-la-soupe fais comme moi je prends ce qu’on me donne et cette après midi c’est un bout-de-demoiselle qui m’a fait la leçon d’amour en poésie naïve adressée au petit Saïd celui qui, si j’en crois les mots et les cœurs coloriés, est « trop mignon, trop chou ». Nom de dieu ce qu’on est con à huit ans! Mea culpa de célibataire…