L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

24 janvier 2011

24 Janvier : Jour d’indépendance nasale


Jour où les odeurs du tout-en-bas décident d’envahir la surface et de s’immiscer dans les rues de la cité pour plus de reconnaissance et un peu moins de bavardage. Ça me plait à coup sûr tout ça, renifler à plein poumon l’odeur de putréfaction des corps avaler l’air par la bouche pour s’imprégner même au-dedans, c’est comme une odeur de pisse à chaque intersections un goût de foutre qui cramponne les réverbères, une envie soudaine de me mettre à poil et de laisser la crasse olfactive faire son boulot et me coller à la peau. Mais qu’ils retirent leurs mains pudiques de leurs visages déplaisants tous ces autres vivants c’est pas bon de se barrer les sensations comme ça, aujourd’hui on vous offre le vrai à respirer celui qu’on peut pas filtrer avec lequel on peut pas tricher, que même utiliser un désodorisant ce serait une belle connerie. C’est pas tous les jours que vous l’aurez cette possibilité alors virez moi ces tenues de puritains et venez donc mettre vos deux pieds dans la merde, permettez vous le privilège au moins pour cette fois de vous souiller les conduits internes et d’aller  déterrer les perceptions primaires. Ça ne peut pas nous faire de mal.