L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour

L'opportunité d'écrire ça peut se saisir au moins une fois par jour...

Récits journaliers d'un personnage féminin inspirés d'observations et de moments de vie complètement détournés du sens réel afin qu'on y perde toute notion d'une quelconque ordinaire et sommaire réalité. Assemblage de mots tordus dans tous les sens, avalés recrachés et enfin ici proprement déposés. Ou pas.

30 janvier 2011

30 Janvier : Jour sans scrupules

Décidément les dimanches jours de seigneur sont sacrément impénétrables il n’avait pas tord le gars que j’ai jamais tenu à écouter en grandes paroles approuvées par le Saint-Père lui-même, et aujourd’hui on se retrouve vous monsieur-l’homme-d’église et moi la-femme-presqu’un-peu-vertueuse au milieu des crucifix et bougies en fin de vie. Ce n’est pas une oreille attentive que je vous réclame, de ce côté-là non merci je préfère m’en tenir au minimum, je viens chercher mes réponses, sachez que des prières j’en ai adressées au tout haut, monsieur-votre-patron, et que de retours je n’ai encore reçu un traitre mot. Monsieur-l’homme-d’église je viens vous demander conseils quant à la bonne posture à adopter les bons mots à proférer pour qu’enfin le salaud-d’en-haut daigne me faire signe, j’y ai droit bordel ! Vous savez bien que d’expériences je suis démunie et si je dois y mettre la forme tout-bien-comme-il-faut alors je n’ai aucune chance suis dans la merde jusqu’au cou. Me suis fais chier à passer le seuil d’un lieu qu’autrefois je m’interdisais, oh c’est de l’emmerdement pour être franche mais j’y tiens à ce changement là alors ne me refusez pas la tentative en me fermant la porte au nez. Soyez sympa vous pouvez bien faire ça pour moi et si c’est trop vous demander une charge de travail supplémentaire à endosser faites moi seulement don de son dix-chiffres privé je l’appellerai en numéro caché et là il sera baisé propre et net ! D’accord je dois me confesser tant que je suis dans les chiottes de mon chez moi bien à moi, c’est pas tellement avec ces mots là que j’ai convaincu Monsieur-l’homme-d’église, j’ai dû laisser trainer quelques « je vous salue Marie machin-mon-cul, pardonnez moi mon père », et autres « priez pour nous pauvres pêcheurs » mais il fallait bien user de stratagèmes en tous genres et le temps manquait encore une fois… Aucun regrets j’ai fini par avoir ce que je voulais et maintenant que l’heure de mon forfait illimité à sonnée je vais pouvoir enfin l’appeler, pas la peine de me lever et me rhabiller pour ce que j’ai à lui dire il n’est nul besoin d’y mettre les bonnes formes. Ça sonne…